« Nous avons un besoin urgent de devenir familiers et intimes de la sainte Écriture. » Dans une note publiée samedi 19 décembre par le Bureau de presse du Saint-Siège, le cardinal Robert Sarah et Mgr Arthur Roche - respectivement préfet et secrétaire de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements - reviennent sur l’importance du « Dimanche de la Parole de Dieu ». Décrétée en 2019 par le pape François, cette journée est célébrée chaque année le 3e dimanche du Temps ordinaire. La prochaine édition aura donc lieu dimanche 24 janvier.

En même temps que de souligner « l’importance et la valeur de la sainte Écriture pour la vie chrétienne », les deux responsables curiaux donnent des consignes pour célébrer le « Dimanche de la Parole de Dieu ». Ils demandent ainsi que la lecture de l’Évangile soit soulignée tout particulièrement, par exemple par une « procession d’entrée avec l’Évangéliaire ». D’ailleurs, avertit le document, « il est inadéquat d’utiliser des dépliants, des photocopies, des feuillets à l’usage des fidèles pour remplacer les livres liturgiques ».

La question des ministères pas abordée

Auteur d’un livre intitulé La Force du silence, le cardinal Sarah met en outre en valeur « l’importance particulière » de ce sujet du silence dans sa note. « En encourageant la méditation, [le silence] permet à la Parole de Dieu d’être reçue intérieurement par ceux qui l’écoutent. »

En plus d’aspects pratiques pour la cérémonie du jour du « Dimanche de la Parole de Dieu », la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements donne des recommandations pour la préparer. Des « réunions de formation pour souligner la valeur de la sainte Écriture » peuvent ainsi être organisées par les paroisses, notamment pour enseigner comment « l’Église en prière lit les saintes Écritures » et choisit les lectures au long de l’année.

Le texte du dicastère romain revient ainsi longuement sur le soin qui doit être apporté aux lectures liturgiques, tout particulièrement « Dimanche de la Parole de Dieu ». En revanche, il n’aborde pas un des points qui avait particulièrement attiré l’attention lors de la création de cette journée : celui des ministères. Dans son motu proprio Aperuit illis, le pape François suggérait que cette date soit choisie pour « célébrer le rite du lectorat ou confier un ministère similaire ». La question de ce « ministère similaire » reste donc ouverte.