« Ne soyez pas de ceux qui sèment le désespoir et suscitent une méfiance constante, ce serait neutraliser la force de l’espérance qui nous est offerte par l’Esprit du Christ ressuscité. » Dans un message, samedi 26 décembre, signé par le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’État du Saint-Siège, et adressé aux jeunes de Taizé qui participe, à distance, à la rencontre européenne annuelle de la communauté œcuménique, le pape François prêche l’espérance.

Espérer à temps et à contretemps

« Laissez-vous habiter par cette espérance, elle vous donnera le courage de suivre le Christ et de travailler ensemble avec et pour les plus démunis, en particulier ceux qui ont du mal à affronter les difficultés du temps présent », insiste le pape à l’aube d’une nouvelle année.

Alors que les jeunes sont particulièrement éprouvés par les restrictions dues à la pandémie de Covid-19, François se félicite du maintien de cette rencontre dans une forme inédite. En effet, la rencontre européenne qui devait se tenir à Turin (Italie) a été reportée d’un an. « La situation sanitaire ne permettant pas, cette fois-ci, un tel rassemblement, vous avez fait preuve de créativité et d’imagination : bien que dispersés, vous êtes reliés, souligne-t-il. Que ces journées pendant lesquelles vous priez ensemble et vous vous soutenez les uns les autres dans la foi et la confiance, vous aident à «espérer à temps et à contretemps», comme le souligne le thème du message qui vous accompagnera au long de l’année 2021. »

Culture de la rencontre

Pour l’année 2021, qui risque d’être encore largement marquée par les conséquences de la crise sanitaire, le pape François trace le cap : « Puissiez-vous, tout au long de cette année, continuer à développer une culture de la rencontre et de la fraternité et à marcher ensemble vers cet horizon d’espérance dévoilé par la résurrection du Christ. »

Pour cette rencontre européenne œcuménique, sept autres responsables religieux ont écrit aux jeunes participants, dont le patriarche de Constantinople Bartholomée ou encore l’archevêque de Canterbury, Justin Welby, mais également la présidente allemande de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.

Source : lacroix.com