CINE-DEBAT

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CINE-DEBAT

 

L'espérance au cinéma,

une sélection de films

 

« Je veux vous donner un avenir à espérer » Jérémie, 29, 11

 

En ce début d'année pastorale et dans le contexte actuel je vous propose quatre soirées ciné-débat sur le thème qui nous est suggérer par la lettre pastorale de notre évêque : « L’ESPERANCE ».

 

L'espérance, que l'on peut repérer extrêmement souvent dans un scénario ou un personnage, mais qui finalement est assez peu présente comme thématique prégnante de longs-métrages.

Je vous propose donc une petite sélection totalement subjective de films avec en filigrane le thème de l’espérance.

 

Vendredi 8 octobre 2021 : « NEVADA », sorti en juin 2019, un remarquable drame contemporain, émouvant sur la recherche de rédemption, un hymne aux thérapies réparatrices en prison et à la justice restaurative, qui s'écrit ici dans le contraste entre une forme de poésie, tendresse, pureté et puis la dureté et la violence, l'exiguïté de la prison et de l'environnement désertique. Laure de Clermont-Tonnerre fait ici, un très impressionnant début comme réalisatrice de long-métrage, en nous offrant un récit rigoureux d'une lutte pour la rédemption. Et il n'y a pas de mauvais moment dans cet excellent film. Le réel message de la fin nous conduit à comprendre, sans dévoiler les choses, que la liberté est intérieur en soi. La vraie prison est très souvent dans la tête. Finalement, ce n'est pas seulement quelque chose de physique. Et donc apprendre à se pardonner, à être pardonner et à se réconcilier avec soi-même. C'est finalement un défi et une nécessité libératrice, un message d'espérance en somme.

 

Vendredi 17 décembre 2021 : « BELLE » sortie en 2014. Un somptueux drame costumé d’Amma Asante, fondé sur l'histoire vraie de Dido Elizabeth Belle, une héritière du 18ème  siècle à la lignée vraiment unique. Fille illégitime et biraciale d'un officier de Marine britannique et d'une esclave africaine. La réalisatrice Amma Asante s'attaque ici de front à un triptyque de séparation, race, sexe et classe. N'hésitant pas d'ailleurs aussi à faire coïncider la vie de Belle avec le massacre du Zong, qui fut au cœur de la question de l'esclavage.

Il y a divers enjeux dramatiques qui sont soulevés avec cette affaire judiciaire et c'est ainsi en écho, vous l'aurez compris, avec d'autres enjeux, se développe une vraie dimension d'espérance qui s'inscrit dans la vie des personnages, et notamment d'ailleurs aussi, au travers d'un jeune pasteur idéaliste John Davinier.

 

Vendredi 11 février 2022 : « LITTLE BOY », un petit bijou de fraicheur qui ne manque assurément ni de scènes, ni de lumière. Croire vaille que vaille, c'est un peu le résumé de ce conte, qui n'est d'ailleurs pas que pour les enfants et ou la foi naïve et pourtant absolue déplace bel et bien des montagnes et parfois là où on ne l’imaginait pas.

 

Vendredi 17 juin 2022 : « J'Y CROIS ENCORE », avec un scénario qui s'écrit à partir de l'histoire vraie, des débuts artistiques du chanteur de POP chrétienne Jeremy Camp et de sa romance avec la jolie étudiante Mélissa Henning sur fond de maladie incurable. Une façon aussi d'entendre que l'espérance n'est pas toujours comme on l'imagine.

Lieu: Présidial

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